Modification de III-B-1
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En tant que producteur de données certifiées, l'institution a toutes les cartes en main pour avoir un rôle central sur Internet. Alors qu'à l'heure actuelle en ne libérant pas ses contenus de qualité, elle prend le risque que d'autres d'acteurs diffusent à sa place des données anciennes et des reproductions de mauvaise qualité. En permettant la réutilisation, la reproduction de l'œuvre par l'institution s'imposera naturellement sur Internet et deviendra une sorte de reproduction officielle certifiée. | En tant que producteur de données certifiées, l'institution a toutes les cartes en main pour avoir un rôle central sur Internet. Alors qu'à l'heure actuelle en ne libérant pas ses contenus de qualité, elle prend le risque que d'autres d'acteurs diffusent à sa place des données anciennes et des reproductions de mauvaise qualité. En permettant la réutilisation, la reproduction de l'œuvre par l'institution s'imposera naturellement sur Internet et deviendra une sorte de reproduction officielle certifiée. | ||
Pour refuser de diffuser librement les images, de multiples raisons sont avancées. Il y aurait un risque de captation de la valeur par les géants américains et chinois (GAFA et BATX). Cet argument, très efficace dans le débat public, semble se suffir à lui-même et n’est jamais explicité. Paradoxalement la situation actuelle permet pourtant à Google Images d’indexer les collections mais empêche Wikipédia ou un chercheur. | |||
Pour refuser de diffuser librement les images, de multiples raisons sont avancées. Il y aurait un risque de captation de la valeur par les géants américains et chinois (GAFA et BATX). Cet argument, très efficace dans le débat public, semble se | |||
Le principal argument pour justifier la politique actuelle est de vendre les images afin de dégager des ressources propres. Le rapport « Ouverture et partage des données publiques culturelles. Pour une (r)évolution numérique dans le secteur culturel » de 2014 a montré qu’une poignée d’établissements culturels tire un revenu réel de redevances. Les sommes en jeu représentent un très faible pourcentage du budget des institutions culturelles. Et bien souvent les institutions publiques se facturent entre elles. | Le principal argument pour justifier la politique actuelle est de vendre les images afin de dégager des ressources propres. Le rapport « Ouverture et partage des données publiques culturelles. Pour une (r)évolution numérique dans le secteur culturel » de 2014 a montré qu’une poignée d’établissements culturels tire un revenu réel de redevances. Les sommes en jeu représentent un très faible pourcentage du budget des institutions culturelles. Et bien souvent les institutions publiques se facturent entre elles. | ||
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Paradoxalement les principales collections muséales françaises, qui ont sans doute le plus à gagner, se retrouvent pieds et poings liés à devoir déléguer la gestion de leurs images numériques à l’agence photo de la RMN. | Paradoxalement les principales collections muséales françaises, qui ont sans doute le plus à gagner, se retrouvent pieds et poings liés à devoir déléguer la gestion de leurs images numériques à l’agence photo de la RMN. | ||
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